vendredi 19 janvier 2018

A Györ, en Hongrie, « les salaires ont augmenté, le coût de la vie aussi »

"Les revenus des Hongrois n’ont pas rattrapé ceux des pays de l’Ouest, malgré de fortes hausses depuis deux ans.
István Szabó jouit d’une situation enviable en Hongrie. Depuis dix-sept ans, il badge sur le site rutilant des usines Audi à Györ, dans le nord-ouest de ce pays d’Europe centrale qui compte 9,8 millions d’habitants. A l’époque, être embauché pour assembler les moteurs de voitures allemandes de prestige, c’était s’assurer une ascension sociale jalousée. Et aujourd’hui encore, les 11 600 employés du complexe peuvent s’enorgueillir d’avoir dégoté une bonne place. Ils touchent des revenus mensuels nettement supérieurs au salaire moyen.
Pourtant, comme l’immense majorité de ses collègues, cet ouvrier a soutenu la première grève jamais déclarée par un syndicat dans le puissant secteur automobile, qui représente 20 % des exportations hongroises, compte 700 entreprises – dont Mercedes, Suzuki et Opel –, emploie 155 500 personnes à un salaire médian de 1 071 euros brut et produit 520 000 véhicules par an. C’était au début de 2017. Ceux qui, à partir des années 1990, ont profité de la délocalisation massive de pans entiers de l’industrie automobile occidentale et asiatique ont débrayé deux heures. Une vraie petite révolution." La suite sur lemonde.fr (article payant)

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