jeudi 10 mai 2018

Cannes 2018 - Avec «Un jour», Hongrie et on pleure

"Déjà-vu. Trompée, usée, déçue… Les clichés de la cinéaste Zsófia Szilágyi sur la vie d’une mère.
En présentant son film, la réalisatrice hongroise Zsófia Szilágyi a précisé qu’il s’inspirait de la lettre qu’une amie, mère de trois enfants, lui avait un jour écrite, y détaillant très précisément l’une de ses journées, par tranches de dix minutes. La cinéaste dit avoir fait le pari que ce quotidien pouvait constituer une intrigue de film captivante. Voilà pour les intentions, assez prometteuses si l’on songe avec optimisme à Chantal Akerman ou Marguerite Duras.
Dès les premières secondes, on comprend qu’on en est hélas très loin. Le problème est que l’épuisant sentiment de déjà-vu que provoque la vie courante dépeinte par Szilágyi se rattache moins à la réalité qu’aux conventions par lesquelles un certain cinéma vériste en limite la définition." La suite sur liberation.fr

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